Chère Madame Yang,
C'est la nouvelle que je redoutais. Face à un telle maladie, le pire est souvent la seule issue. Comme je n'avais pas de nouvelle, je vous avez envoyé un message il y a quelques jours.
Je vous plains très sincèrement, j'imagine votre immense tristesse et votre douleur. Le décès d'un mari encore dans la force de l'âge est une véritable injustice.
Il va falloir poursuivre mais sans lui. Ce sera difficile, mais j'ai pu constater que vous étiez une battante. En plus, il y a votre fille qu'il faut soutenir dans ces moments qui sont très importants. Elle doit passer le Gaokao pour elle bien sûr, mais aussi pour lui faire honneur.
Mon mari et moi nous souviendrons de cet homme qui a fait partie de nos vies professionnelles et que nous avons eu plaisir à connaître.
En de si tristes et pénibles circonstances, veuillez recevoir, nos plus sincères condoléances.
Très cordialement. Sylvie et Jean-Pierre VEDRINE.